Je passe quelques jours de vacances dans la maison de famille, et je me retrouve confrontée à une multitude de souvenirs sur plusieurs générations. Plein de doux fantômes qui tentent d’attirer mon attention et suscitent ma nostalgie : des bibelots à l’infini, des piles d’albums photos – certains datant de l’invention de la photographie ou presque, des boîtes à lettres pleines à rabord de cartes postales et de longues missives que j’hésite à lire, même si les auteurs et les destinataires ont disparu depuis longtemps. J’ai l’impression de m’immiscer dans leur intimité, de violer un secret…
J’en ai quand même parcouru quelques unes, trop curieuse, je n’ai pas pu m’en empêcher ! Point de drames d’amour, rires, surtout des nouvelles des enfants, d’inconnus, des récits de vacances… Des vies de familles qui s’entrecroisent par delà les générations et se mélangent dans les boîtes où elles reposent depuis des décennies, exhumées aujourd’hui par une auteure en quête de romances et d’amour impossible… En vain, il semblerait que mes ancêtres aient tous vécu des vies heureuses et tranquilles…
mais je suis loin d’avoir tout lu !
mais je suis loin d’avoir tout lu !.
– Je me demande ce que nos petits enfants et arrières arrières etc petits enfants, trouveront en fouillant au fond de nos armoires : des clés USB avec nos mails et nos photos ? Même pas, on a tout sur des clouds…
