Je profite de mon jardinet (je ne me lasse pas de ce mot !) – ce sont les derniers jours dans ce creux de verdure, avant de retrouver la vie trépidante de Paris.
Je m’installe comme d’habitude à la table de jardin, avec vue sur les bosquets et les fourrés, à l’ombre, mais caressée parfois par les rayons du soleil… j’ouvre mon mini ordinateur, et je goûte ce moment de plénitude : écrire en plein air, bercée par le chant des oiseaux, avec une tasse de café non loin…
Quand soudain, je reçois sur le bras un grain de raisin (il y a une vigne derrière moi, avec des grappes dans un pin – je joins une photo car ça fait bizarre écrit comme ça ^^), et puis un autre, lancé avec force. Un nouveau grain de raisin s’éclate sur mon clavier, et la moutarde me monte au nez. Je lève le nez, et que vois-je : un oiseau (un merle peut-être), en train de fourrager dans l’arbre. Est-il maladroit, ou le fait-il exprès ? J’essaie de lui faire peur en agitant les bras, et je reçois un nouveau projectile.
OK, je me rends, je m’apprête à me décaler au bout de la table, loin de la vigne, pour lui laisser le champs libre. Je saisis mon petit ordinateur, quand soudain, splotch splotch, splotch, mon clavier se retrouve aspergé de déjections et d’éclaboussures ! La guerre est déclarée ! Mais pour l’instant, repli immédiat à l’intérieur pour essuyer soigneusement le clavier d’argent, et espérer qu’aucune goutte ne se soit infiltrée dans les entrailles sophistiquées de ce bijou de technologie…
– Damned, moi qui aime la nature et les animaux en plus !